Le jumelage avec le Québec
Le jumelage entre Gennevilliers et Hochelaga-Maisonneuve à Montréal
Mon premier contact avec le Québec date de ma participation à l’Assemblée Mondiale des Radios Communautaires (AMARC) en 1983. La découverte, grâce à l’Office Franco-Québécois pour la Jeunesse (OFQJ), de ce pays nord américain et francophone m’a enthousiasmé. C’est pourquoi je poursuivi mes contacts en organisant le voyage de Laurence, Frédérique, Nadine et Chantal. Le voyage financé par l’OFQJ s’est fait sous les auspices de la direction départementale de Jeunesse et Sports d’Orléans sur le thème des Nouvelles Technologies de l’Informatique et de la Communication (NTIC).
En arrivant à Gennevilliers j’ai voulu poursuivre dans ce sens. Soutenu par le Ceriam, intéressé par l’expérience du câble au Québec, j’ai œuvré pour favoriser une jumelage sur le thème de la communication entre Gennevilliers et Montréal dans le cadre des villes jumelées. Le maire de Montréal n’avait aucun jumelage car il disait que sa ville n’était comparable à aucune autre. Il fallait trouver un autre plan.
Grâce à mes contacts, avec une association du quartier Hochelaga-Maisonneuve, la “Puce Communautaire”, nous avons échangé avec Louise Harel députée indépendantiste et élue pour le secteur. Celle-ci, après un échange avec Lucien Lanternier maire de Gennevilliers, a vu tout l’intérêt d’un tel rapprochement. Elle est venue en visite en mars 1985 avec une délégation de représentants d’organismes du quartier. Cela a débouché sur un “Jumelage Médiatique” avec l’approbation du Ministre des Communications du Québec.
Hochelaga-Maisonneuve est un quartier populaire, ouvrier et francophone. C’est aussi le port de Montréal. Ces éléments en faisait un excellent partenaire pour Gennevilliers dont le port est souvent considéré comme le port de Paris.
J’ai accompagné Lucien Lanternier lors de son voyage de premier contact avec le quartier. Des échanges pour les élus, les écoles et les structures associatives ont été organisés.
C’est pour inaugurer ces échanges que j’ai organisé à La Défense la première communication transatlantique par micro-ordinateur entre la Puce Communautaire et le Babillard électronique (centre X2000) de Gennevilliers. Pour cet échange je m’étais procuré un NUI (Numéro d’Utilisateur International) qui a cette époque étaient habituellement réservés aux échanges boursiers mais que rien n’interdisait d’utiliser autrement. Cette activité a donné lieu à un compte-rendu et une photo souvenir.
Toute cette activité était soutenue par la députée indépendantiste Louise Harel
Lettre de Louise Harel de soutien au jumelage.